Puisque c’est l’amour
Cournoyer/Kuzma/Pickell/Marnay
Et ton visage au bout des doigts
Je te prends la forme de l’avenir
C’est un chemin tout droit
C’est un grand sourire
On n’a rien à perdre
Même si l’inconnu
Peut nous surprendre au coin de la rue
Puisque c’est l’amour
Prenons l’amour
Comme on prendrait le droit
De vivre
Et si c’est un rêve
Faisons d’un rêve
La réalité
D’aimer
De flamme ou de pluie
De corps ou d’esprit
Et sans jamais compter les jours
De joies et de peines
Prenons ceux qui viennent
Puisque c’est l’amour
S’il y a des pierres sur le chemin
Il suffira de leur parler
De les prendre en mains
Les apprivoiser
On a vu des pierres
Se changer en or
Des cailloux devenir des trésors
Puisque c’est l’amour
Prenons l’amour
Comme on prendrait le droit
De vivre
Et si c’est un rêve
Faisons d’un rêve
La réalité
D’aimer
Quand l’un s’en ira
L’autre attendra
On s’aimera chacun son tour
Les cœurs se reprennent
Au bord de la haine
Puisque c’est l’amour
Même les blessures s’effacent
Les heures brisées se remplacent
Vouloir
Il suffit de vouloir
Non rien n’est cassé
Ni rompu
Ni perdu
Tant qu’on garde l’espoir
Puisque c’est l’amour
Prenons l’amour
Comme on prendrait le droit
De vivre
Et si c’est un rêve
Faisons d’un rêve
La réalité
De flamme ou de pluie
De corps ou d’esprit
Et sans jamais compter les jours
De joies et de peines
Prenons ceux qui viennent
Quand l’amour est là
Les cœurs se reprennent
Au bord de la haine
Puisque c’est l’amour…
Tu t’en vas
Fabian/Allison/Parent
Si je pouvais
Je te dirais
Reste avec moi
Sur mon cœur et mon âme
Se brise une larme
Je n’ai pas le droit
J’ai envie de te garder là
Te parler tout bas
Quand ma peau nue frémit sous tes doigts
Et je vois dans tes yeux
Que c’est elle que tu veux
Tu t’en vas en me laissant seule derrière toi
Tu t’en vas et mon cœur s’envole en éclats
Tu t’en vas en arrachant un bout de moi
Mais tu t’en vas
Retrouver ceux qui t’appartiennent
Retrouver celle qui se fait tienne sous tes draps
Anéantie je te souris
Je n’peux plus parler
Je regarde derrière moi et je prends dans mes bras
Le calendrier
Des jours à t’attendre, à mourir, à m’ennuyer de toi
J’aurais envie d’aller tout lui dire
Mais si tu n’me revenais pas
Comment te garder près de moi
Tu t’en vas en me laissant seule derrière toi
Tu t’en vas et mon cœur s’envole en éclats
Tu t’en vas en arrachant un bout de moi
Mais tu t’en vas
C’est la dernière fois
Je ne suis qu’une deuxième voix
Celle que ton cœur n’entendra pas
Va t’en retrouver celle qui t’aime sous ton toit
Leïla
Meissner/Fabian
L’or d’une nuit d’orient coule à flots
Le parfum des fleurs d’oranger si doux
Le thé au jasmin parfume ta peau
Des milliers de diamants roulent
Assise comme une image au bord de l’eau
Sa peau cuivrée attire même les bateaux
Elle est bien trop belle, ces murs bien trop hauts
Même si elle est fidèle à leurs désirs
Elle voudrait au moins choisir
De vivre comme une reine
Ou d’être un sirène
Quand le jour se lève
La nuit tombe à genoux, Leïla danse
Le plus fou des rêves brille à son cou, Leïla
Sur le toit du palais elle cueille des étoiles, Leïla chante
Leïla les anges ont des voiles
Elle a appris à parler cette langue
Que seuls les sultans ont le droit d’apprendre
Les yeux voilés, le corps à moitié nu
Elle danse et sans aucune retenue
Sourit mais pense à partir
Pour vivre comme une reine
Ou être une sirène
Refrain
Elle se sent
Partirait mais reviendrait bientôt
Elle pourrait enfin choisir
De vivre plus libre…Leïla
Elle va enfin choisir de vivre comme une reine
Ou être une sirène
Refrain x 2
Leïla, Leïla, Leïla
Leïla danse
Leïla
Leïla chante
Leïla danse…
Il existe un endroit
Fabian/Pickell
Au bout de tout
De ce bleu immense
Au bout de mes jours
Et de ton cœur qui danse
A portée de mains
Et de l’esprit il y a
Plus que notre avenir
A portée du cœur
Il faut partir
A cent mille lieux
De tes yeux si clairs
Il a cent mille feux
Qui nous brûlent les ailes
Je les emmènerai ces yeux
Et pour un peu nous oublierons l’univers
Tu me suivras
Enfin j’espère
Il existe un endroit au bout de la terre
Où je passerai ma vie entière à te plaire
Il existe un endroit où même le doute
Laisse sa place à l’eau qui coule goutte à goutte
Il existe un endroit où même je suppose
Que le temps entre toi et moi marquerait des pauses
Il existe un endroit
Où même le vent s’arrêtera
Dans ce paradis trop petit pour tous
Je fais notre nid, ne l’ai garni que de mousse
De brindilles de soleil, de fleurs, de miel
Et puis à ton réveil
Je boirai tes mains et toi ma bouche
Refrain
Où même le vent s’arrêtera
Je suis malade
Dona/Lama
Je ne fume plus
Je ne rêve plus
Je n’ai même plus d’histoire
Je suis sale sans toi
Je suis laide sans toi
Comme une orpheline dans un dortoir
Je n’ai plus envie
De vivre ma vie
Et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t’en vas
Je suis malade
Complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Me laissant seule avec mon désespoir
Je suis malade
Complètement malade
J’arrive on ne sait jamais quand
Tu pars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t’en fous
Comme à un rocher
Comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatiguée
Je suis épuisée
De faire semblant d’être heureuse
Quand ils sont là
Je bois toutes les nuits
Et tous les whiskys pour moi ont le même goût
Et tous les bateaux
Portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller
Tu es partout…
Je suis malade
Complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort
Quand toi tu dors
Je suis malade
Parfaitement malade
Tu m’as privée de tous mes chants
Tu m’as vidée de tous mes mots
Pourtant moi j’avais du talent
Avant ta peau…
Cet amour me tue
Si ça continue je crèverai seule avec moi
Près de ma radio
Comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera
Je suis malade
Complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu’elle me laissait seule avec mon désespoir
Je suis malade
C’est ça, je suis
Tu m’as privée de tous mes chants
Tu m’as vidée de tous mes mots
Et j’ai le cœur complètement malade
Cerné de barricades
T’entends…Je suis malade
Je vivrai
Marx/Gaitch/Marnay
Pour toi
J’ai déserté la terre
J’ai fait ma frontière
De ton nom et des tes yeux
C’est toi
Oui, c’est toi seul au monde
Plus jamais personne
Ne me fera vivre à deux
Et pourtant je sais
Que si tu me quittais aujourd’hui même
Autant que je t’aime
Je vivrais
J’irais
Rencontrer mes larmes
Écarter des flammes
Mélanger ma vie à d’autres vies
Suivie
De ton ombre immense
Pourtant ta présence
Du passé à l’avenir
Et remplie de toi
Avec cette force qui me vient de toi
Si tu t’en allais
Je vivrais
Je vivrais
Comme on vit parce qu’on doit vivre
Oui je vivrais
Libérée sans être libre
Tu vois
Que sans toi j’existe
À peine un peu triste
Oui sans toi j’existerais
Avec toi pourtant
Si je n’ai rêvé, si tu m’attends
Au lieu d’exister
Je vivrai
Que tu partes ou non
Je vivrai, je vivrai, je vivrai, je vivrai, je vivrai, je vivrai
Que tu restes ou non
Je vivrai, je vivrai…
Au loin là-bas
Shy/Marx/Gaitch/Allison
Mon cœur s’est perdu
Entre le ciel et l’eau
Emporté par le vent chaud
Les reflets du ciel
Qui dansent sur ta peau
Je dérive sur un bateau
Tout ce temps à vivre à contre-courant
Je t’attends où la mer devient l’océan
Emmène-moi
Où le soleil brillera
J’ai besoin de m’envoler
Au loin là-bas
Où l’amour ouvre ses bras
Où nos vies vont voyager
Si j’échoue sur une île
Perdue sur le rivage
Tu trouveras mon message
Entre l’Équateur et une île tropicale
Nos deux cœurs
Feront escale
Tout ce temps à vivre à contre-courant
Je t’attends où la mer devient l’océan
Refrain
Comme un bateau sans ses voiles
Tu vois, je n’arrive pas
Je me perd dans les étoiles
Un jour tu me trouveras
Au loin là-bas
Emmène-moi, au loin là-bas, au loin là-bas
Refrain
Au loin là-bas
Où le soleil brillera
Où nos vies vont voyager
Au loin là-bas
Où l’amour ouvre ses bras
Au loin là-bas
J’ai besoin de m’envoler
Au loin là-bas, au loin là-bas….